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Spider-Man 2

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les avis de Cinemasie

9 critiques: 3.06/5

vos avis

23 critiques: 3.32/5



Marc G. 4.75 Enfin Raimi se lâche et nous (dé)montre son immense talent.
drélium 4 Une réussite malgré le peu d'originalité et des passages très énervants.
MLF 0.25 Il est mal venu de frapper un homme à terre, mais peut on achever une araignée ...
VincentP 0.25 Spidershit
Ghost Dog 3 Plaisant mais sans grande surprise
Archibald 4.5 Spidey nous tisse une seconde toile un peu plus embrouillée que la première.
François 2.75 Sympathique, mais un peu trop similaire au premier, donc sans surprise
Ordell Robbie 4 BO ratée. Acteurs et mise en scène au sommet sublimant leur sujet
Junta 4
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Il est mal venu de frapper un homme à terre, mais peut on achever une araignée qui de toute évidence souffre ?

Spiderman 2 est une très belle représentation de ce que le cinéma ne doit pas faire. La structure du scénario n'apporte rien au volet précédent, c'est un copier/coller qui à lui seul mérite déjà un zéro pointé. Le jeune Parker rencontre le docteur Octopussy. qui se comporte avec lui comme un père. Compréhension de scientifique amitié naissante, c'est le fruit d'un accident lors d'une expérience qui transforme le gentil professeur en méchant, méchant. Confronté à une crise du fait de ses pouvoirs, le jeune Parker commet des erreurs qui le font se remettre en question et mettre en apparté ce qui fait sa vie. Et non, ce n'est pas de Spiderman que je suis en train de parler mais bien de Spiderman 2. Rien de l'un à l'autre n'a changé dans la structure narrative ni la dramaturgie... Peut être les gens d'Hollywood ont ils compris qu'il ne servait à rien de se fatiguer à faire un nouveau scénario... Il est vrai qu'en France on aime les rediffusions et qu'aux USA la notion de plus suffit. Plus grand, plus chère, en un sens plus stupide, Spiderman 2 est bien tout cela.

Plus agité et découpé, il l'est également. Les scènes de l'araignée sont sur-découpées mélangeant gros plans au cadre très serrés sur la partie du visage de la pieuvre et de l'arachné, et plans larges en image de synthèse saturés de mouvement. C'est que dans les scènes de combat tout est très rapide. Les deux personnages sont toujours en mouvement, cherchant à sortir de l'image d'un côté et d'un d'un autre. Mais la caméra suit ces trajectoires avec un telle précission qu'elle arrive même à les devancer. Au niveau de l'instinct, l'araignée a trouvé son maître : le caméraman. Cela serait peut-être regardable si ce fameux caméraman n'était pas pris systématiquement de crises d'épilepsies aigus. Le résultat est bien simple, comme le disait Coluche : " circulez, y a rien à voir ". Enfin, il est vrai que ceux qui voulaient absoluement voir ont vu, car le film offre bien l'impression qu'il y a quelque chose à voir. Mais il y a fort à parier que les spectateurs qui ont vu quelque chose l'auraient tout aussi bien vu en fermant les yeux, car ce qu'ils ont vu, au fond, vient de la richesse de leur imaginaire et non de la pauvreté de ce film.

Qui dit film américain, pardon blockbuster américain, dit également morale puritaine américaine. tout le monde y croit, lorsqu'un mec armé de huit bras en acier vient tuer la petite araignée, tous les gentils newyorkais s'interposent pour faire de leur corps une muraille. Quand on pense que certains arrivent à se faire tuer dans le métro pour une cigarette devant des centaines de gens, on comprends bien que c'est juste parce qu'ils n'étaient pas dans le bon wagon... surement qu'ils n'y avait que des touristes ce jour là, car un américain droit, juste et honorable n'aurait jamais laissé faire. Il est tout aussi crédible de voir les gens touchés par la jeunesse de Parker quand ils découvrent qu'il est l'araignée : " qu'il est jeune ! il a l'âge de mon fils et déjà tant de responsabilités ! reprenez votre masque, votre secret sera bien gardé ! ". Curieusement, j'aurais plutôt imaginé des chiens en rute prêts à s'entretuer pour garder le masque et le vendre. tous se précipitant chez les médiats pour dire : " j'ai vu le visage de Spiderman, vous voulez un portrait robot ? combien vous me payez ? ". Mais non, les américains du monde l'araignée sont justes, beaux, honnêtes : l'enfant qui vient de naître. D'ailleurs, les seuls méchants le sont par accident, c'est pas leur faute !

Il me faut tout de même reconnaître une chose plaisante dans le fait d'avoir vu le deuxième opus de l'homme araignée.... il n'en reste plus qu'un à voir et après on sera tranquille. Surtout que si le dernier volet est aussi novateur que le second, on peut dire qu'on l'a déjà vu. Il suffit de remplacer le bouffon vert par le bouffon vert junior et Octopussy par le brave Venom qui, ne l'oublions pas, sera un gentil, gentil, brave gars qui aime bien Parker avant de devenir un méchant, méchant qui veut tuer l'araignée... mais, ne l'oublions pas, ce n'est pas de sa faute...



23 septembre 2004
par MLF




Plaisant mais sans grande surprise

Lorsque quelqu'un comme Sam Raimi est aux commandes d'une grosse production comme la série des Spiderman (qui n'est pas finie à en croire la piste " vengeance inachevée " proposée en conclusion de cet épisode), on est en droit de s'attendre à autre chose qu'un banal film de super héros. Et si le premier avait surpris par sa relative fraîcheur due en partie au fait que le héros était un adolescent qui découvrait ses pouvoirs magiques tandis que les autres jeunes de son âge découvrent leur corps, le second laisse malheureusement un peu sur sa faim. Certes, la psychologie de l'homme-araignée est largement évoquée (son pouvoir n'est pas immuable, il peut se perdre lorsque mentalement il n'est pas au top - cf. la séance comique chez le psy), tout comme son hésitation à divulguer sa véritable identité à sa prétendante ; et puis, il y a ce méchant assez particulier dans son genre, un mutant véritablement hallucinant avec ses 4 bras télescopiques (la plus belle trouvaille du film, qui plus est diablement réussie du point de vue des effets spéciaux), qui n'est en fait pas si méchant que ça et qui garde une dimension humaine en prenant conscience du mal qu'il fait.

Pour le reste, c'est finalement assez décevant. Entre une introduction pesante centrée sur l'aspect maladroit d'un héros livreur de pizzas, des rebondissements convenus et un choix de bande son parfois discutable, Spiderman 2 n'est pas le chef d'œuvre annoncé par certains. Qui sait, peut-être avec le 3…



29 juillet 2004
par Ghost Dog




Spidey nous tisse une seconde toile un peu plus embrouillée que la première.

Après un premier opus presque parfait, Sam Raimi nous livre son second opus des aventures de notre araignée préférée. Spidey en plein tissage ! Premièrement, à l'instar d' X-Men 2, les personnages ont déjà été présentés donc après un générique en forme de résumé du 1 (à coups d'illustrations d'Alex Ross, s'il vous plaît !), l'histoire et surtout l'action commencent tout de suite. Et au niveau scènes d'action, on est servis. Spidey semble encore mieux modelisé qu'avant et nous gratifie de quelques voltiges franchement jouissives. (la scène du train calmera tout le monde, je pense...) Les poils se hérissent en le voyant tisser entre les buildings de la Grosse Pomme. Il livre des pizzas, lance des boules de toiles, jette en l'air des civils en danger avant de les faire ratterrir sur de bonnes toiles bien tissées....Spidey a un problème avec sa toile....

Le "vilain" de cet épisode est donc le Docteur Octopus, "Doc Ock" pour les intimes. Tout comme la remise à jour des pouvoirs de Spidey (on remplaçait l'araignée radioactive de 1961 par une araignée OGM), les scénaristes apportent de bonnes idées au personnage de Doc Ock comme l'intelligence artificielle des bras mécaniques ou la puce de sécurité. Les acteurs sont tous bons, à commencer par Alfred Molina et ses quatres nouveaux bras. Les musiques par contre sont oubliées dès la sortie du cinéma et un thème musical "Spider-Man" manque cruellement (Batman & Superman ont bien le leur...)

Spidey vs Doc OckLe gros bémol du film est l'envie qu'à eu Sam Raimi d'en mettre un peu trop dans le même film. En effet, il n'a que trois épisodes pour nous faire découvrir le vaste univers du Tisseur, et après un premier assez peu remplit en fin de compte, peut-être a t-il voulu se laisser le champ libre pour le dernier en rembourrant donc le second. Sans rien en dévoiler, on retrouve donc un peu trop de grands passages de la BD dans ce second épisode.

En Bref, malgré un bilan un peu plus mitigé que pour le premier, avec Spider-Man 2, notre Tisseur préféré poursuit sa route vers le panthéon cinématographique.



24 juillet 2004
par Archibald


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